Au sujet de ce site Web
Ce site Web fait partie intégrante d’un projet, Equality and Superiority in Renaissance and Early Modern Pro-Woman Treatises [L’égalité et la supériorité dans les traités féministes de la Renaissance et de l’époque moderne], ou, en bref, le « Projet égalité », lequel est dirigé par Marguerite Deslauriers, professeure au département de philosophie de l’Université McGill, et financé par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada. Ce projet a été inspiré par les travaux de deux femmes ayant pris part à la querelle des femmes, Lucrezia Marinella (1571-1653) et Marie de Gournay (1565-1645), et explore les sources et l’influence de leurs idées au sein de l’histoire de la philosophie.
Participantes et participants
Les participantes et participants de la querelle des femmes ont soit déprécié les femmes, soit défendu ces dernières. Bien que les hommes aient dominé la discussion, les femmes s’y sont jointes dès 1405 alors que Christine de Pizan publiait La Cité des dames. Les XVe et XVIe siècles en Italie et le XVIIe siècle en France sont d’un point de vue philosophique des moments particulièrement riches et intéressants de la querelle.
Questions principales
Nous nous intéressons principalement à trois questions directrices : (i) comment la nature des femmes est-elle représentée dans ces textes et comment est-elle censée différer de celle des hommes ? (ii) Quelles sont les preuves sur lesquelles ces philosophes s’appuient pour défendre les femmes et prôner l’égalité homme-femme ou – plus fréquemment – la supériorité des femmes ? et (iii) les propositions concernant la nature des femmes ont-elles des implications pratiques pour celles-ci, en particulier pour leur éducation et leur participation politique?
Buts
Ce site Web a pour buts : (i) de rendre accessibles, dans un format qui se prête à la recherche textuelle, quelques-uns des premiers textes de l’histoire de la philosophie féministe qui ont trop souvent été ignorés par les philosophes, (ii) de fournir suffisamment d’information sur les auteures et auteurs de ces textes afin de permettre aux usagères et usagers de les situer dans leur contexte historique, littéraire et philosophique, (iii) d’ouvrir de nouvelles pistes de recherche sur ces écrits à l’aide d’analyses (à la fois quantitatives et conceptuelles) portant sur les sources et les arguments auxquels nos auteures et auteurs ont fait appel.